La polyvalence
Droit des entreprises, droit du travail, droit financier, droit immobilier, droit commercial, droit public... le droit fiscal fait appel à toutes ces spécialités ! En effet, branche très spécifique du droit français, le droit fiscal relève en théorie du droit public mais demande en réalité de nombreuses notions en droit privé. Aussi, l'idéal est de suivre des études de droit classique (droit public, droit des affaires...) en choisissant le plus d'options en droit fiscal. Les doubles cursus finance/droit fiscal peuvent être intéressants mais évitez de vous disperser, le droit fiscal étant l'un des plus complexes qui soit... Par ailleurs, les secteurs du luxe, de la grande distribution et de l'international étant d'importants recruteurs, un très bon niveau d'anglais est requis.
La rigueur
Le métier de fiscaliste exige logique et précision. Au niveau des chiffres d'abord, vous devez être à l'aise avec les différentes données et opérations financières ; au niveau des connaissances en matière de législation ensuite. La fiscalité changeant quasi quotidiennement, il convient de se mettre sans cesse à jour. Les profils étant passés par l'inspection des Impôts sont d'ailleurs appréciés pour leur rigueur et leur connaissance pointue des rouages de l'administration.
Des qualités humaines
Être rigoureux ne doit pas empêcher d'être chaleureux ! Le métier de fiscaliste comporte une dimension humaine importante. En effet, vous devez être en mesure d'informer correctement votre client sur l'ensemble des phases procédurales (majoritairement écrites) en faisant preuve de pédagogie. Votre client doit également se sentir écouté et épaulé, face à des épreuves souvent stressantes. En contact avec les différents services d'une entreprise, les administrations et les professionnels de la finance, vous devrez vous adapter à chaque situation et à chaque interlocuteur. L'aspect relationnel prend donc ici toute son ampleur.
L'expérience
L'expérience est un atout majeur à mettre en avant lorsque vous souhaitez exercer comme fiscaliste. Les débutants multiplieront les stages dans de grandes entreprises ou dans des cabinets spécialisés : petits, grands, français, internationaux, en conseil, en contentieux, peu importe, l'essentiel étant de se faire la main. Avec le temps, il est possible de vous spécialiser dans certains domaines (surtout dans les grandes entreprises) : fiscalité internationale, TVA, etc. A terme, un fiscaliste peut viser le poste de directeur juridique et fiscal. Ceux qui ont suivi une filière comptable peuvent devenir avocat au bout de huit années d'expérience.