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Fusions-acquisitions : comment travailler à l'étranger ?

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métiers des M&A

Les métiers des M&A concernent souvent des opérations internationales. Mais pour travailler durablement à l'étranger, les possibilités sont plus réduites. Voici quelques pistes.

Etudier à l'étranger

Le LL.M.


Le LL.M., abréviation de Legum Magister ou de Master of Laws, est un diplôme très prisé des étudiants ou des professionnels qui souhaitent avoir une expérience à l'étranger. Il se prépare en un an avec un master - en droit international ou en droit des affaires de préférence. Dans le secteur des fusions-acquisitions, il existe des LL.M. Business ou Corporate Law, notamment aux Etats-Unis.
L'intérêt du LL.M., c'est qu'il permet d'étudier le système juridique d'un pays dans sa langue. Il n'est cependant pas toujours suffisant pour travailler à long terme à l'étranger car c'est un diplôme qui est plutôt réservé aux étrangers. En outre, il est très coûteux (environ 18 000 euros dans une université anglaise, par exemple) et ne fait pas partie des programmes d'échanges de type Erasmus.   

Les diplômes "locaux" et les équivalences


Pour optimiser vos chances de travailler à long terme dans un pays étranger, il est préférable de rejoindre le plus rapidement possible le système du pays universitaire dans lequel vous souhaitez vous installer.
Cela dit, en tant qu'étranger, il est également possible de passer des équivalences. En Angleterre, par exemple, le GDL (Graduate Diploma of Law) permet aux étrangers diplômés ou non en droit d'obtenir en un ou deux ans l'équivalence d'un LLB (Bachelor in English Law). Or, le LLB est considéré comme le diplôme "local" de référence pour s'inscrire au LPC (Legal Practitioner Course), qui équivaut aux écoles d'avocats françaises et qui se révèle donc nécessaire pour devenir solicitor. Aux Etats-Unis, le diplôme équivalent au Bachelor of Laws est le Juris Doctor. Bonne nouvelle : les juristes étrangers ne sont plus obligés d'être reconnus comme avocats pour exercer aux Etats-Unis.
A noter que le programme d'échanges Erasmus peut vous permettre d'étudier, à moindre frais, entre 3 mois et 1 an dans une université européenne à partir de votre deuxième année d'études.

Travailler pour un cabinet international


Si vous ne souhaitez pas étudier à l'étranger, des alternatives sont possibles pour décrocher un poste. Faire un ou plusieurs stages dans le pays de votre choix peut s'avérer payant. Erasmus vous permet de faire un stage de 3 à 12 mois dans une entreprise européenne dès votre première année d'études. Autre possibilité : le PPI (Projet Pédagogique Individuel) qui permet aux élèves avocats de faire un à trois stages de 2 mois minimum dans le cadre différent de celui d'un cabinet d'avocats situé en France.
Malgré tout, il est assez difficile de travailler à l'étranger comme avocat ou juriste sans un minimum d'expérience. Intégrer un gros cabinet français ou une grande entreprise à dimension internationale peut vous mettre le pied à l'étrier. En effet, ceux-ci travaillent avec de nombreux partenaires partout dans le monde et proposent des programmes de mobilité à leurs meilleurs collaborateurs. Pour avoir la chance d'entrer dans un cabinet prestigieux dans le secteur des fusions-acquisitions, il faut répondre à certains critères. Les doubles voire les tripleq compétences (maîtrise de droit des affaires doublée d'un diplôme d'une grande école de commerce, par exemple) sont souvent exigées.

 



Date de dernière mise à jour : 18/05/2015 - 9:30 AM


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